Introduction
La Résolution Générale du dernier Congrès confédéral à Lyon en 2022 aborde et définit « la transition juste ». Ce que propose la CFDT, « c’est de repenser la prospérité à la mesure des défis écologiques, mais aussi des nouvelles attentes de la société, de s’engager résolument en faveur d’une transition écologique, économique et sociale qui débouche sur une société plus juste. »
Implicitement, la CFDT rappelle son engagement dans un syndicalisme de transformation. L’actualité politique, sociale, économique et écologique nous rappelle que ce n’est pas une vue de l’esprit, un concept abstrait ou fumeux, mais bien au contraire une nécessité urgente pour assurer le présent et garantir l’avenir.
Il nous faut donc transformer les modes de production, de consommation, de vie pour conserver une capacité de progrès social, pour inverser la tendance en matière environnementale. Plutôt qu’un fonctionnement « en silo », chacun pour soi, dans un libéralisme destructeur, la CFDT propose une méthode de planification où rigueur et objectifs à atteindre donnent un cadre précis à l’action politique qui devient du coup accessible et compréhensible pour toutes et tous.
Cette transition ne peut se faire que sur la base du seul modèle démocratique dans un contexte où l’effort en matière d’investissements, de régulation – notamment dans la conditionnalité des aides publiques – et d’accompagnement relève de la responsabilité collective. Démocratie politique bien sûr, démocratie sociale au plus près des salariés et dans les entreprises, démocratie participative, en particulier dans les territoires, ces préalables sont indissociables d’une transition juste.